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Essai : Les Chevaliers de la table rase |
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"Après une longue éclipse dont il est coutumier, Jacques Bellefroid revient sur le devant de la scène avec un essai distancié, ironique qui interroge les postures de ceux qui prétendent « faire table rase ». Du jeu surréaliste de la notation scolaire aux révolutions multipliées de par le monde c’est chaque fois cette urgence qui s’impose. Que peut bien vouloir dire ce lancinant retour de la table rase, à quoi correspond ce cri, quelle perspective ou quel désert s’ouvre dès que ces mots retentissent ? Plutôt qu’un essai théorique, cette chronique d’événements vécus tente de retracer le parcours de ces défis d’où est sorti ce que nous appelons modernité. L’Histoire a-t-elle un sens, ou bien est-elle vaine répétition ?" |
Editions La Différence, 2017 - ISBN 978-2-7291-2317-8 |
Jose Emilio Pacheco
On ne s’attend jamais à la mort. Tout nous y prépare, elle nous surprend quand elle arrive. Surprise violente, peut-être la plus grave de toutes les surprises de la vie.
Jose Emilio Pacheco est mort dimanche 26 janvier à 18 h 25. Ces cendres seront dispersées dans la mer, à Veracruz.
C’est Jose Emilio qui nous avait dit alors que nous nous préparions à nous rendre à Veracruz : “Vilma, Jacques, vous devez y aller en train. Quand vous arriverez, à l’aurore, vous irez prendre un petit déjeuner à La Parrochia. Si vous restez, prenez une chambre à l’hôtel Diligencias, sur le Zocalo. “
Nous avons fait cela point par point. Le train existait encore. Veracruz était la ville, le port, de son enfance, et la mer fut l’inspiratrice du poète Jose Emilio Pacheco.
J’avais traduit son livre “Batailles dans le désert”, ajoutant une préface pour le présenter aux lecteurs français. Il avait écrit une préface pour l’édition mexicaine du “Voleur du temps” traduit par Vilma Fuentes.
L’amitié entre écrivains n’est pas toujours le sentiment le mieux partagé.
Quand cette amitié unit deux êtres séparés par un océan, ici l’Atlantique, elle prend un prix inestimable. Il me parlait en espagnol, je lui parlais en français, nous nous écoutions et nous comprenions. D’une langue à l’autre, le passage est une voie singulière pour parler la mêmee langue.
Ce n’est pas l’heure pour moi d’écrire une notice nécrologique. Tous les hommages seront rendus au poète Jose Emilio Pacheco. Le deuil qui frappe le Mexique, le monde hispanophone, e le reste de ce monde si peuplé et si désert, laissera couler le chagrin de l’amour et de l’amitié, atteinte par le coup frappé par la mort. La tristesse peut être si profonde que le silence seul la recueille. Ou la mer, l’océan, qui bientôt sera rejoint par les cendres de Jose Emilio.
Jacques Bellefroid Paris, mardi 28 janvier 2014
A lire dans la Nouvelle Revue Française :
JACQUES BELLEFROID |
Voir le site de la NRF : |
A lire dans la revue de presse :
« L'un des plus beaux livre de cet automne littéraire » | ![]() |
Télérama, Michèle Gazier (Fille de Joie) |
« L'Or des mots. D'Apollinaire à Mallarmé, en passant par... Flins, Jacques Bellefroid donne un sens plus pur aux mots de la tribu. » | ![]() |
Le Marché des Lettres, Bernard Le saux(Les Festins de Kronos) |
« En lisant Bellefroid, cette déclaration devient éclatante. L'intelligence y touche le vertige » | |
Le Devoir de Montréal, Guylaine Massoutre (L'agent de change) |
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Michèle Bernstein, Libération (Voyage de Noces) |
« Le seul reproche qu'on puisse faire à Voyage de noces est d'être trop brillant. » | ![]() |
Le Monde, Pierre Lepape (Voyage de Noces) |
« Habité, nerveux, dominateur, insolent, superbe d'impertinence, voilà un livre qui éblouit. Il nous vient d'un sorcier. » | ![]() |
Le Figaro, Alain Bosquet (Le voleur du temps). |
« Jacques Bellefroid nous donne avec Peines capitales un roman absolument fascinant, qui saisit d'entrée de jeu comme le ferait un cauchemar glacé. Un pur diamant noir. » | ![]() |
L'Événement du Jeudi, Bernard Le Saux, (Peines Capitales). |
« Pivot conclut son émission avec Bellefroid, Jacques, de l'épais, du solide, une pierre posée sur le ventre du temps. » | ![]() |
Bernard Pïvot reçoit Jacques Bellefroid - L'humanité (Fille de Joie) |
Mise en ligne de 3 correspondances (Jean Cocteau, René Char, Eugène Ionesco) et de nouvelles photographies.
Jacques Bellefroid vous recommande
le livre de Vilma Fuentes aux Editions Actes Sud
Archives:
- Où en êtes vous Jacques Bellefroid (24/05/2006)
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