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L'agent de change
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ROMAN, 2000, éd. La Différence,
ISBN 2-7291-1309-6 |
L'agent de change est un homme occupé.
Il a une famille, une profession, il mène une vie sans drame.
Cependant, chaque jour, sur le coup de midi, il éprouve le
besoin de s'isoler dans une chambre d'hôtel, pour tenter d'élucider
la nature d'un phénomène qu'il ne s'explique pas : son
épouse lui a offert un timbre sur lequel est représenté
un navire voguant sur une mer calme ; or, chaque fois qu'il regarde
le petit bout de papier imprimé, il voit se lever le vent,
se gonfler les voiles, s'agiter la mer. Qu'est-ce que cela signifie
? Avec les précautions que réclame une si troublante
affaire, l'agent de change va enquêter. Dans ce livre tendu
et concis, écrit à la première personne du singulier,
Jacques Bellefroid ouvre une nouvelle brèche dans l'énigmatique
réalité.
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Salon du livre maritime :
des Américains décernent leurs prix
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Fille de joie
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ROMAN, 1999,
496 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-1273-1
éd. Folio (05/2001) |
Qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est
faux ? Entre Notre-Dame de Paris et le boulevard Saint-Germain, autour
de la place Maubert, de son marché et de ses restaurants, les
savoureux personnages de Fille de joie sont confrontés à
l'image qu'ils ont de la vérité. Est-elle identique
pour Robert, Léopold et Julie, "ménage à
trois" (terme qu'ils refusent) ? Est-ce l'amour vrai que rencontre
Ludovic, en s'éprenant de Christine pour le charme d'un fou
rire ? Quelles vérités le docteur Garcia découvre-t-il,
lorsque son ami et patient, l'antiquaire Paul-Auguste Hardouin de
la Taille, le consulte ? Ce qui est vrai pour madame Edouarde, la
terrifiante concierge, l'est-il aussi pour Adélaïde Verbecq,
veuve du peintre célèbre, incomparable créateur
des "Filles de joie" ? La vérité, insaisissable
autant que le réel, se cache et se dévoile tour à
tour. Saisir ses reflets au coeur des faux semblants, des conventions
sociales, des caractères, des artifices de la mode et du théâtre,
des passions humaines, est le jeu drôle et inquiétant
auquel Jacques Bellefroid convie le lecteur.
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"Un des plus beaux livres de cet automne littéraire...
Où est la vérité du discours amoureux dans la fougue de la passion naissante ? Où est la vérité de l'amour dans le couple ? Où est la vérité dans l'art, dans les relations humaines ? Jusqu'où est-on prêt à aller sur le chemin de la vérité ? " |
Michèle Gazier (Télérama) |
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Sélection Fnac "Attention talent "
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Les clefs d'or
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THÉÂTRE, 1993, pièce en trois
actes,
128 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0912-9 |
Vous êtes le P. D. G. d'une multinationale.
Vous êtes assis dans votre fauteuil. Vous ne voulez être
dérangé par personne. Entre un visiteur inattendu. Les
clefs d'or, première pièce de théâtre de
Jacques Bellefroid, est l'aboutissement d'une longue maturation et
semble cristalliser d'une façon transparente tout ce qui a
nourri son oeuvre. On ne s'étonnera donc pas que l'auteur de
Peines capitales ou des Festins de Kronos, dans le même mouvement
d'épurement et de symbolisation qui l'a mené à
écrire un texte de théâtre, ait convoqué
sur scène la mort en personne. Nulle part ailleurs ne pouvait
être révélée avec autant de force et de
sobriété la pulsation de toute une oeuvre : le temps,
qui nous est pris comme il nous est donné, reste le dernier
juge de nos actes.
"Jacques Bellefroid est un être à l'esprit fantasque mais profond, et il a une espèce de génie. Et voici qu'avec "Les clefs d'or", pièce en trois actes le romancier se métamorphose en dramaturge. L'oeuvre devrait enchanter ceux qui auraient un sens intuitif de la langue et qui, happés par ce qui se passe dramatiquement dans la conscience des personnages, seraient sensibles au je-ne-sais-quoi de dostoïevskien que transmet cette pièce.
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Maxime Caron, La Voix du Nord |
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Peines capitales
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ROMAN, 1989,
232 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0439-9 |
- Vous comprenez, il s'agit de pénétrer
au coeur du système, et cela sans éveiller le moindre
soupçon. Göttingen ne baisse jamais la garde. L'établissement
est isolé. L'organisation dispose d'une grille de filtrage
très rigoureuse, un programme infaillible. Aucune admission
n'est autorisée sans une enquête préalable minutieuse,
aucune visite n'est permise sans l'obtention d'un véritable
passeport établi par les services d'une bureaucratie tatillonne
pour une durée toujours limitée, bref, cher ami, il
est à peu près aussi facile de visiter les installations
du professeur Göttingen que de pénétrer les mystères
de l'au-delà. Tout ceci est indiqué clairement dans
le rapport qui est parvenu à l'agence. On nous propose un grand
reportage, c'est peut-être l'affaire de notre vie. Vous avez
donc compris que si nous nous présentons à la porte
de ce qui s'appelle benoîtement une clinique, nous n'entrerons
jamais, et s'ils devinent nos intentions, nous courrons alors les
plus graves dangers. C'est pourquoi j'ai pensé qu'un cadavre
serait bienvenu. - Un cadavre... ? - Comme vous dites : un cadavre.
Ne pensez-vous pas qu'un cadavre n'éveille pas trop la méfiance
? J'irais jusqu'à dire, qu'à défaut de sentiments
plus chaleureux, il attire au moins le respect. [...] Je dois ajouter
que j'ai prévu un cadavre assez particulier : il s'agirait
d'un suicidé. Vous me suivez ? - De mieux en mieux : je me
tue moi-même. - Exactement. Vous avez vite compris.
"Voici, je crois, le meilleur roman de Jacques Bellefroid : une pantomime, brillante et grave comme le plaisir, qui confine à la poésie pure." |
Jean-Marie Le Sidaner, Le Magazine Littéraire |
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Les Festins de Kronos
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POÉSIE, 1988,
280 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0360-0 |
Selon la légende et la mythologie,
Kronos, fils du Ciel, Ouranos, et de la Terre, Gaia, dévorait
au fur et à mesure de leur naissance les enfants issus de ses
noces avec sa soeur Rhéa, n'accordant à l'avenir aucune
autre figure que celle de son propre présent. Comme il avait
au préalable châtré son père, tarissant
la source de l'origine, claquant les portes du passé, il put
rêver un éternel instant d'être le Temps, présent
perpétuel. Dans le miroir des mots, Kronos (Koovoc), grand
criminel, voit apparaître la forme à peine altérée
de son histoire : Chronos (Xoovoc) le Temps, innocent assassin. Jusqu'au
jour où la mère et la fille, Gaia et Rhéa, réunies
par la conjuration de la vie, sauvent le petit Zeus. Fin des festins.
"L'or des mots. D'Apollinaire à Mallarmé, en passant par... Flins,
Jacques Bellefroid donne un sens plus pur aux mots de la tribu." |
Bernard Le Saux, Le Marché des Lettres |
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Le Voleur du temps
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ROMAN, 1987,
248 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0253-1 |
« Le temps est un enfant qui joue,
c'est aux osselets qu'il joue. »
Héraclite d'Éphèse, dit Héraclite l'Obscur
À mes maîtres, nombreux.
Aux analphabètes, plus nombreux.
Aux innombrables ministres, chefs d'État, fondateurs d'Ordres,
qui se sont succédé depuis des siècles et dont
les actes comme les réformes n'ont pas encore, à ce
jour, fait avancer d'un pouce ni la question ni la réponse.
J.B.
Sélectionné par les jurés Renaudot |
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"Habité, nerveux, dominateur. insolent, superbe d'impertinence, voilà un livre qui éblouit. Il nous vient d'un sorcier."
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Alain Bosquet, Le Figaro |
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Voyage de noces
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ROMAN, 1986, (2e éd. 1987),
200 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0777-0 |
Voyage de Noces commence là où finissent les Étoiles filantes, sans être pour
autant ce qu'il est convenu d'appeler une suite. Pas plus que l'histoire
n'est vraiment, malgré le titre, celle d'un voyage ou celle
d'une noce. Alors, de quoi s'agit-il ?
Katia, après avoir aménagé
avec le plus grand soin l'appartement où elle s'est installée
avec Franck, décide de rompre avec ce commencement d'habitudes
prises et de partir. En voyage. Ensemble. Comme si, à défaut
de se séparer l'un de l'autre, ils avaient, par un acte magique,
choisi de rompre : partir, mais ensemble : rester.
Cette cérémonie du désir
baroque, qui tourne sur lui-même en déroulant la spirale
de sa contradiction, ne peut être célébrée
que par une fête.
La fête est un incendie, allumé par
ceux qui la donnent, et où brûlent avec éclat
le plus garnd nombre de choses (les bagages), de personnes (les
amis), et même les mots (la trame qui relie l'ensemble de
ce qui est), de manière à rendre plus légers
pour un départ plus vif, les voyageurs en instance.
Ce livre est l'histoire de ce départ et
de cette fête : la veille d'un lendemain imminent, toujours
à venir, à jamais inconnu.
"Ceux qui connaissent Jacques Bellefroid courent au bruit de son nom chez le libraire et retournent leurs poches. Petit club deviendra grand, on n'y peut rien, la célébrité vient aux écrivains qu'on aime comme les rhumatismes aux pêcheurs de crevettes."
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Michèle Bernstein, Libération |
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Le Réel est un crime
parfait, monsieur Black
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ROMAN, 1985,
286 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0168-3
296 pages, éd. Folio réf. 3419, ISBN 2-07-041365-9 |
Un soir d'hiver, dans un restaurant
indien de Londres où Monsieur Black est entré sans autre
intention que d'y prendre son dîner, un personnage, placé
par hasard à ses côtés, entreprend de lui révéler
un secret : il a découvert le bonheur.
Jusque-là, Monsieur Black ne présentait aucun signe
particulier qui puisse le différencier d'une espèce
avec laquelle il essayait généralement d'entretenir
des rapports de bon voisinage. Du moins le croyait-il. Mais, depuis
que cette rencontre l'a élu détenteur d'un secret qu'il
n'avait pas sollicité, quelque chose a changé.
Ce soir-là, Monsieur Black aurait peut-être mieux fait
de ne pas quitter sa chambre.
"Surprenant, drôle, astucieux et inventif"
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Michèle Gazier, Télérama |
"Doué d'une écriture précise et précieuse, d'une rare disposition pour la litote et d'une magnifique liberté d'écrivain, Bellefroid construit en quelques scènes à la fois lentes et brillantes un jeu intellectuel dont la parfaite construction cache de multiples replis de mystères, d'indécelables passages, d'inquiétantes chambres secrètes..."
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Pierre Lepape, La Ouinzaine Littéraire |
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Les Étoiles filantes
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ROMAN, 1984,
136 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0133-0
éd. Folio (15/02/2001) |
Un soir d'été,
Boris propose à Franck de l'accompagner dans les environs de
Paris chez Katia, son amie, qui a préparé un dîner.
Hélène, une danseuse, est également invitée.
L'histoire de ce roman « une histoire vieille
comme le monde » (Michèle Bernstein, Libération)
ouvre, sous les apparences d'une fête et de quelques nuits blanches,
le jeu des risques les plus graves : l'amour, l'amitié. Comment
parvindront-ils à ne pas perdre la mise, alors que celle qu'ils
ont placée sur le tapis est la plus chère de toutes
: leur existance ? Ont-ils compris ce qu'ils jouaient ? Ont-ils perdu
? Ont-ils gagné ? Le livre pose la question et laisse au lecteur
le soin de trouver la réponse « Adam et Eve, à
la porte du Paradis terrestre, parce qu'ils ne sont pas aperçus
que le serpent était leur seul ami. » (Michèle
Bernstein, Libération).
"Il y a dans ce roman une gravité à laquelle on n'est pas accoutumé, parce qu'elle est habillée de légèreté et d'ironie. Les dernières pages ont le pouvoir de faire naître une émotion aussi bouleversante que celle créée par Dostoïevski, dans L'Idiot." |
Maxime Caron, La Voix du Nord |
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La Grand porte est ouverte à deux battants |
ROMAN, 1964, 1ère éd.
L'Herne 10/18,
140 pages, 2ème éd. 1987, éd. La Différence,
ISBN 2-7291-0243-4 |
Un homme puis une femme puis d'autres
personnes s'éveillent, ouvrent les yeux, se séparent
de la nuit, dans les chambres d'une maison qui apparaît peu
à peu à mesure que s'ouvre le jour. Ce livre tente principalement
la reproduction de cette ouverture et de cet éveil, moment
où ce qui apparaît prend sa lumière dans le trajet
apparemment stagnant, le départ, du jour qui se fait, ou plutôt
se reproduit. Cet état de passage délivre une voix,
des voix, qui appartiennent autant à la nuit qu'au jour, et
se rapprochent au plus près de la source où le langage
joue de ses propriétés.
"Le Livre de Jacques Bellefroid est parole. La parole ne dévoile ni ne démontre. Elle ne porte au langage que la retenue du secret. En un temps de confessions de proclamations et d'insignifiance, saluons la naissance apparemment anachronique d'une parole qui n'en est visiblement pas à son dernier mot." |
Jean Beaufret, Le Nouvel Observateur |
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Couverture de l'édition grecque de "Fille de joie" |
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