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Peines capitales |
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ROMAN, 1986, (2e éd. 1987),
200 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0777-0 |
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- Vous comprenez,
il s'agit de pénétrer au coeur du système, et
cela sans éveiller le moindre soupçon. Göttingen
ne baisse jamais la garde. L'établissement est isolé.
L'organisation dispose d'une grille de filtrage très rigoureuse,
un programme infaillible. Aucune admission n'est autorisée
sans une enquête préalable minutieuse, aucune visite
n'est permise sans l'obtention d'un véritable passeport établi
par les services d'une bureaucratie tatillonne pour une durée
toujours limitée, bref, cher ami, il est à peu près
aussi facile de visiter les installations du professeur Göttingen
que de pénétrer les mystères de l'au-delà.
Tout ceci est indiqué clairement dans le rapport qui est parvenu
à l'agence. On nous propose un grand reportage, c'est peut-être
l'affaire de notre vie. Vous avez donc compris que si nous nous présentons
à la porte de ce qui s'appelle benoîtement une clinique,
nous n'entrerons jamais, et s'ils devinent nos intentions, nous courrons
alors les plus graves dangers. C'est pourquoi j'ai pensé qu'un
cadavre serait bienvenu. - Un cadavre... ? - Comme vous dites : un
cadavre. Ne pensez-vous pas qu'un cadavre n'éveille pas trop
la méfiance ? J'irais jusqu'à dire, qu'à défaut
de sentiments plus chaleureux, il attire au moins le respect. [...]
Je dois ajouter que j'ai prévu un cadavre assez particulier
: il s'agirait d'un suicidé. Vous me suivez ? - De mieux en
mieux : je me tue moi-même. - Exactement. Vous avez vite compris.
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Extraits de revue de presse... |
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"Prestidigitateur de haute
voltige, démon qui ne pardonne rien à personne, dénonciateur
de nos vérités comme de nos mascarades, jouisseur des
maléfices qu'il engendre lui-même, pince-sans-rire -
on a envie de dire : prince sans rire - Jacques Bellefroid manie le
bistouri comme s'il s'agissait d'une épée de mousquetaire,
sertie de
diamants." |
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Alain Bosquet, Le
Figaro |
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"On se laissera dériver
avec délectation aux confins de la folie, dans un roman à
nul autre pareil." |
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Jean-Claude Lamy,
France Soir |
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"Jacques Bellefroid est devenu, en six romans et un recueil de
poèmes, le hors-la-loi de la littérature." |
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Linda Le, Le Quotidien
de Paris |
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"La littérature est
ici en jeu et le lecteur prend un plaisir intense à suivre
les règles singulières de ce romancier qui navigue entre
Lewis Carroll et Alfred Hitchcock." |
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Laurent Lemire, La
Croix |
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"La raison de marcher à
fond avec Bellefroid, c'est sa virtuosité à passer d'un
genre à l'autre et d'adresser des pieds-de-nez en forme de
calembours à la narration chaque fois qu'elle donne l'impression
de se prendre trop au sérieux." |
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Didier Pobel, Le
Dauphiné Libéré |
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"Peines capitales
confirme avec éclat les exceptionnelles qualités de
son auteur, redoutable d'habileté pour semer le doute, pour
faire du faux avec du vrai et réciproquement." |
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Danièle Brison,
Dernières Nouvelles d'Alsace |
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"Peines capitales
de Jacques Bellefroid est un roman mi-loufoque, mi-sérieux,
d'un humour pince-sans-rire faisant penser invinciblement à
Kafka, où l'on voit tomber les mots en cascade dans une sorte
de plaisir jubilatoire de l'écriture." |
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Jean-Claude Lebrun,
L'Echo du Centre |
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"Un labyrinthe d'où
l'on sort en titubant, piégé par un écrivain
légèrement démoniaque." |
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André Rolin,
Le Canard Enchaîné |
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"Jacques Bellefroid nous
donne avec Peines capitales un roman absolument fascinant,
qui saisit d'entrée de jeu comme le ferait un cauchemar glacé.
Un pur diamant noir." |
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Bernard Le Saux,
L'Evénement du Jeudi |
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"Voici, je crois, le meilleur
roman de Jacques Bellefroid : une pantomime, brillante et grave comme
le plaisir, qui confine à la poésie pure." |
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Jean-Marie Le Sidaner,
Le Magazine Littéraire |
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"Jacques Bellefroid est
un magicien. Il excelle à nous faire pénétrer
dans un monde où l'imaginaire le plus rêvé devient
une réalité la plus plausible." |
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Joël Schmidt,
Réforme |
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"Pour qui n'avait jamais
lu Jacques Bellefroid, Peines capitales sera, certes, une révélation." |
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Jacques De Decker,
Le Soir |
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