22 Août 2008,
Depuis que, en Géorgie, les bombes ont pris la place des mots, je pense souvent au philosophe Merab Mamardachvili, géorgien, et russe, né à Gori (1930) mort à Moscou (1990). Je me souviens de notre amitié, commencée à Prague, où mon frère Pierre avait provoqué la rencontre, et continuée à Paris où j'avais eu le bonheur de lui offrir l'hospitalité à une époque où un citoyen de l'Union soviétique, surtout philosophe, ne pouvait jouir que d'une liberté très surveillée.