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Voyage de noces |
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ROMAN, 1986, (2e éd. 1987),
200 pages, éd. La Différence, ISBN 2-7291-0777-0 |
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Voyage
de Noces commence là où finissent les Étoiles
filantes, sans être pour autant ce qu'il est convenu d'appeler
une suite. Pas plus que l'histoire n'est vraiment, malgré le
titre, celle d'un voyage ou celle d'une noce. Alors, de quoi s'agit-il
?
Katia, après avoir aménagé
avec le plus grand soin l'appartement où elle s'est installée
avec Franck, décide de rompre avec ce commencement d'habitudes
prises et de partir. En voyage. Ensemble. Comme si, à défaut
de se séparer l'un de l'autre, ils avaient, par un acte magique,
choisi de rompre : |
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partir, mais ensemble : rester.
Cette cérémonie du désir baroque,
qui tourne sur lui-même en déroulant la spirale de sa
contradiction, ne peut être célébrée que
par une fête.
La fête est un incendie, allumé par
ceux qui la donnent, et où brûlent avec éclat
le plus garnd nombre de choses (les bagages), de personnes (les amis),
et même les mots (la trame qui relie l'ensemble de ce qui est),
de manière à rendre plus légers pour un départ
plus vif, les voyageurs en instance.
Ce livre est l'histoire de ce départ et de
cette fête : la veille d'un lendemain imminent, toujours à
venir, à jamais inconnu. |
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Extraits de revue de presse... |
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"Le seul reproche qu'on puisse
faire à Voyage de noces est d'être trop brillant.
La virtuosité de l'auteur, ses dons si éclatants d'écrivain,
opèrent une telle séduction
qu'ils pourraient oblitérer ce que la réflexion de Bellefroid
a de dramatique,
d'angoissant même parfois : le charme du philosophe est encore
une manière de poser
des questions."
"Jacques Bellefroid cultive un genre éminemment français
: le conte moral. Pour écrire un livre aussi brillamment réussi
que Voyage de Noces, il faut réunir un faisceau de qualités
rares et contradictoires. D'abord une extrême rigueur. Voyage
de Noces est à cet égard exemplaire : le livre est
tracé avec l'austérité d'une épure d'architecte.
C'est le règne de l'ordre. Mais l'ordre n'est qu'ennui s'il
n'encadre pas lui-même. Chez Bellefroid les allées tracées
au cordeau servent |
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Pierre Lepape, Le
Monde |
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"Un charme fou et ce qui
s'appelle peut-être la grâce : Jacques Bellefroid sait
à
merveille l'art subtil de musarder dans les marges des histoires qu'il
raconte,
digresser, faire des pointes sans paraître attendre ce moment
incomparable où tout
s'accorde dans la transparence, le miracle qui naît de petits
riens, d'une vraie
innocence et de beaucoup de brillants bavardages. C'est ce qu'on a
envie de dire
de ce beau livre, tendre comme est la nuit. Le livre d'un écrivain
magnifique qui
sait si bien le secret bouleversant d'enchanter." |
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Michel Nuridsany,
Le Figaro/L'Aurore |
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"Ceux qui connaissent Jacques
Bellefroid courent au bruit de son nom chez le libraire
et retournent leurs poches. Petit club deviendra grand, on n'y peut
rien, la célébrité
vient aux écrivains qu'on aime comme les rhumatismes aux pêcheurs
de crevettes." |
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Michèle Bernstein,
Libération |
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"Couronné par une
étrange fête. ce livre - d'un bout à l'autre -
fait danser les mots
et les dialogues. Jacques Bellefroid ne raconte, certes, que l'organisation
et le déroulement d'une soirée offerte par deux jeunes
gens Katia et Franck - à l'occasion de leur prochain départ.
Mais il mène, surtout, avec humour, et avec l'intense poésie
de Paris, un divertissement si philosophique qu'on y trouve un charme
romanesque fort rare chez nous depuis les années 30." |
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Jean-Maurice de Montrémy,
La Croix |
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"Ceux qui ont aimé
Les Etoiles Filantes retrouveront le couple Katia et Franck là
où ils l'ont
laissé : dans cet appartement vide, lieu symbolique de leurs
amours naissantes. Voyages de Noces est un éternel faux départ
retardé par un narrateur stellaire, magicien du verbe." |
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Elisabeth Gozlan
L'Evénement du Jeudi |
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"Féroce et talentueux,
Jacques Bellefroid qui poursuit son cycle romanesque initié
avec
Les Etoiles filantes, avance en littérature avec cette rigueur,
cette circonspection,
cette classe des gens qui construisent une oeuvre. Il trace avec finesse
des portraits
dont on ne sait plus vraiment s'ils sont faits d'un trait de plume
ou de scalpel." |
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Michèle Gazier,Télérama |
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"Satiriste de haute volée,
romancier rigoureux et inventif, moraliste, poète :
Jacques Bellefroid ou le constant bonheur d'écrire." |
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Jean-Claude Lebrun,
Révolution |
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